La Coordination nationale des cadres arabophones de l’enseignement supérieur constate l’apparition des personnes et associations prétendant représenter les arabophones (Cncaes), cherchant à acquérir des intérêts personnels à travers l’argument des droits des arabophones, exigeant la reformation du gouvernement égale.
Dans cette communication, le Cncaes en s’étonnant de la présence de ceux qui cherchent à diviser les tchadiens sur la base des langues, «exige de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut sans prendre en compte sa langue d’étude ». Plus loin, le président de Cncaes, Dr Ousmane Béchir Hassaballah dit que « la langue n’est qu’un moyen de communication et non un moyen pour arriver au poste de responsabilité. Les arabophones ne sont pas des mineurs ou une minorité primée au sein de la société jusqu’à ce qu’une personne prétende les représenter et parler à leur place ».
Par ailleurs, la Coordination informe que la langue arabe ne concerne pas une région, un groupe ethnique ou une association mais simplement une langue officielle et d’étude comme le français.