A l’issue des soutenances de thèse de doctorat en médicine ouvertes du 22 au 25 juillet, la Faculté des sciences de la santé humaine (Fssh) met à la disposition du ministère de la Santé publique 74 médecins ce 27 juillet.
“La Faculté des sciences de la santé humaine livre aujourd’hui après trois décennies d’existence, sa 20ème promotion. Si le jury est favorable aux 74 lauréats de cette promotion, notre faculté aura formé et mis à la disposition de notre pays un total de 660 médecins”, déclare Dr Djékoundadé Antoinette, vice-doyenne de la Faculté des sciences de la santé humaine, devant le jury, les autorités et les nouveaux médecins tous de toge vêtus, qui attendent anxieusement la délibération des résultats par le président du jury international. C’est alors que le Professeur Mouanoudji Mbaïssouroum monte au créneau pour dévoiler les résultats des soutenances. Il indique aux lauréats que le premier devoir du médecin, c’est de ne pas nuire. Mention très honorable avec félicitation de jury, mention honorable, … tous les 74 candidats à la soutenance de la thèse de doctorat en médecine ont vu leurs travaux évalués, appréciés, acceptés et félicités. Tous ont prononcé le serment d’Hippocrate qui est accepté par le jury international.
Désormais, ce sont 74 médecins prêts à sauver des vies humaines qui sont mis à la disposition du ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale par la Fssh. Parmi les 74 lauréats, on compte 9 femmes, 6 expatriés (4 Camerounais et 2 Centrafricains).
En vantant les efforts de la Fssh qui, en dépit des difficultés inhérentes au fonctionnement des institutions d’enseignement, la doyenne Djékoundadé Antoinette souligne que le défi pour cette faculté reste une formation de qualité pour répondre aux besoins réels de la population. Elle attire l’attention des plus hautes autorités sur la problématique de la carrière de l’enseignant de la Faculté des sciences de la santé humaine qui, malgré ses 30 ans d’existence, ne compte à ce jour que 8 professeurs de rang magistral.
Le président de l’Ordre des médecins du Tchad, Dr Mbaïguinam Dionadji renvoie les nouveaux médecins au code de pratique et de la déontologie médicale. Le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Djiddi Ali Sougoudi, à son tour, rassure les impétrants qu’ils seront immédiatement recrutés à la Fonction publique.
Enfin, le ministre de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar Ngarimaden souhaite que les lauréats soient “des médecins qui écoutent, accompagnent, soignent les malades et sauvent des vies”.
Nadjidoumdé D. Florent