La deuxième édition “d’Aya boot camp” est lancée par un point de presse ce 9 septembre 2020 au centre Al Mouna. Le thème de l’année : “Accompagner les agripreneurs du réseau Aya Chad à trouver des partenaires pour la mise en œuvre de leurs projets agricoles”.
Mme Dago Yacoub née Fatimé Souckar Térab, l’animatrice du point de presse, annonce sa tenue du 13 au 19 novembre prochain à N’Djaména, suivie deux jours plus tard de La nuit des agripreneurs le 21. Organisé par Aya Chad, Aya boot camp est un camp de formation innovante en agro-écologie et à l’entrepreneuriat vert, pour autonomiser les jeunes et les femmes des terroirs, qui envisagent leur avenir dans l’agriculture au sens large. La première édition a été organisée en octobre 2019. Fatimé Souckar Térab informe que pour cette 2ème édition, l’accent sera mis l’utilisation optimale des technologies de l’information et de la communication, la participation accrue des femmes, l’ouverture aux experts et participants internationaux notamment des pays d’Afrique centrale et du Sahel, et l’accroissement de la dimension nationale du projet, avec la sélection des jeunes issus de toutes les provinces du Tchad. En plus du bon dosage d’activités d’apprentissage et d’expérimentation, Aya boot camp offre l’opportunité de découvrir de l’intérieur des modèles d’exploitations agricoles résilientes, autonomes, performantes, intégrées et durables, mise en œuvre par quelques campeurs de la 1ère édition. Un rendez-vous d’échanges, pour valoriser et vendre des produits pouvant intéresser des jeunes et/ou futurs entrepreneurs. Il est attendu 150 participants, sans distinction de niveau scolaire. Les inscriptions commencent du 10 septembre au 25 octobre 2020, et peuvent se faire en ligne à l’adresse suivante: www.aya-chad.org
Cette 2ème édition intervient au moment où de nombreux agripreneurs du Tchad n’ont pas pu cultiver ou vendre leurs récoltes, en raison des mesures visant à contenir la Covid-19. C’est pourquoi Aya Chad l’inscrit dans le cadre des actions d’urgence souhaitées par les plus hautes autorités du pays en vue de soutenir et accompagner les jeunes et les femmes dans leur ambition d’entreprendre et de s’autonomiser au-delà de la pandémie.
Fatimé Souckar Térab relève que devant l’urgence et la complexité des défis auxquels les jeunes agripreneurs du terroir sont confrontés, Aya Chad veut montrer par l’exemple, que la lutte contre la malnutrition et la pauvreté, la création d’emplois agricoles décents, la protection de l’environnement, bref le développement durable n’est pas un slogan creux ni un effet de mode. Son message essentiel est que les solutions aux préoccupations de ceux et celles qui envisagent leur avenir dans l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’environnement existent peut-être déjà. “Il nous faudra maintenant faire les bons choix et nous donner les moyens humains, techniques et financiers pour parvenir à les rationnaliser, dans l’intérêt du grand nombre”, conclut-elle en guise de message d’espoir et de mobilisation. Aya Chad est membre d’African youth in agribusiness (Aya) organisation.
Roy Moussa