A quelques heures du lancement officiel des épreuves de la première session, certains candidats broient dans la confusion totale après affichage des listes des candidats. Ce qui perturbe la concentration.
Depuis vendredi soir, les candidats au bac affluent les centres d’examen afin de vérifier leurs noms sur les listes affichées. Ces élèves sont partagés entre satisfaction et désolation. En effet, dans certains centres de N’Djaména, le stress prend une place dans le cœur de certains candidats à la veille de cet examen. A l’origine, l’inexistence de leurs noms sur les listes générales des candidats. “Je suis un terminaliste au lycée de N’djari. J’ai été enrôlé dans ce même centre mais malheureusement, après avoir parcouru les listes des candidats officiels tout comme libres, mon nom n’y figure pas”, témoigne à gorge rompue un candidat. “Mes amis viennent de m’annoncer que mon nom serait dans un centre à Farcha. Pourtant, on nous a rassurés que cette année nous n’irons pas chercher les centres de composition loin de nous”, poursuit-il. Ses camarades n’ont pas tardé de confirmer le fait, ajoutant que bon nombre de candidats sont dans cette situation. Le constat est le même au centre de Gassi. Bien que ces candidats aient été enrôlés dans le 7e arrondissement, leurs noms se sont glissés dans les listes de ceux du 6e, 9e, etc. interrogé à ce sujet, l’un des responsables de l’office national des examens et concours du supérieur (Onecs) avoue qu’il ne serait pas aisé de démentir ces candidats. Toutefois, il affirme que tout va bien. “Même si ce phénomène est décrié par certains candidats dans d’autres centres de la ville de N’Djamena, il est rare quand même”, justifie-t-il. Des efforts ont été fournis pour rompre avec les irrégularités habituelles. C’est pourquoi, l’affichage des noms des candidats a démarré depuis le vendredi. Ceci afin de permettre à tous les candidats de se situer à l’avance sur la position géographique de leurs centres de composition. Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour alerter tous les candidats “fantômes” qui tenteront de composer à la place des autres que le service de l’Onecs sera sans pitié à l’égard de ces “malfrats”.
En dépit de cette irrégularité, signalons que tout est prêt pour le lancement des premières épreuves de la première session du baccalauréat tchadien toutes séries confondues dès demain lundi 24 juin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Pour l’heure, toutes les tables sont numérotées et les candidats en ont pris connaissance.
Lissoubo Olivier Hinhoulné
