Ce lundi 15 juillet, le contrôle par la commission mixe, des pièces afférentes à la circulation de véhicules est effectif. Les voies sont pratiquement libres ce jour à N’Djaména. Pour cause, la commission mixte chargée de contrôler les pièces afférentes à la circulation de véhicules a commencé son travail. Le contrôle ne s’est pas focalisé sur la vérification de permis de conduire, de l’assurance et de la fiche technique comme annoncé dans le communiqué officiel du ministère de la sécurité publique. Les différents corps de sécurité mis sur la route pour le contrôle embarquent systématiquement les véhicules vers le parking de la commission mixte situé en face du stade de paris-Congo dans le 6ème arrondissement. C’est là que tous les contrôles s’opèrent. En plus de trois pièces soumises au contrôle annoncées par le communiqué officiel, les agents de sécurité engagent un contrôle plus sévère surplace, notamment le contrôle des organes du véhicule, vérification de la présence de la caisse à pharmacie, de l’extincteur, etc.
Visiblement, il difficile de voir un usager échapper au piège des agents contrôleurs. La plupart des véhicules ne possèdent pas de l’extincteur, la caisse à pharmacie et bien d’autres petits défauts constatés dans leurs véhicules. Même ceux qui possèdent les pièces annoncées officiellement n’ont pas échappé au contrôle des organes de véhicules. Le parking plein à craquer. Et la vérification surplace est tellement lente au point de provoquer l’ire des usagers. Même si un usager est irréprochable après vérification, il est quand même soumis à une taxe : droit de parking qui s’élève à 5 000 FCFA.
Même s’il est déjà libéré, l’usager se confronte à une autre difficulté, celle liée à la sortie de son véhicule tellement qu’il n’y a plus d’espace. A cause de cela, certains véhicules arrêtés sont garés aux bords de l’avenue Goukouni Weddey. C’est là que les négociations se font avec les agents chargés de surveiller les véhicules garés en dehors du parking. Certains véhicules sont libérés sans qu’ils soient soumis à la vérification effective qui s’opère à l’intérieur du parking. Les plaintes des usagers sont vaines d’autant plus que c’est depuis le matin qu’ils attendent d’être libérés ou situés sur leur sort. Certains, après leur libération ne peuvent pas sortir leur véhicule. Ils l’abandonnent au parking et s’en vont le temps de revenir plus tard. Sur les voies, le racket s’est invité dans le contrôle.