Doukam Arsène, chef de service informatique à la direction générale des réserves stratégiques, a été arrêté le 12 octobre 2023 à son lieu de travail. Il n’a plus donné signe de vie. Selon des sources concordantes, il est reproché pour son appartenance et sa collaboration avec un parti politique.
Djasrabé Toussaint, lui, a été arrêté lors de la présidentielle du 6 mai dernier, dans un bureau de vote n°11 dont il est le président au quartier Nguéli dans le 9ème arrondissement, n’a plus lui aussi donné signe de vie. Depuis leur arrestation, ces deux citoyens tchadiens n’ont pas été présentés devant une juridiction. Leurs familles respectives, non plus ont eu de leur nouvelle. Une situation qui inquiète non seulement leurs familles, mais aussi, la Commission nationale des droits de l’homme. Dans un communiqué de presse publié le 13 juin 2024, invite les autorités compétentes à se saisir rapidement de la situation des deux compatriotes. La Cndh demande leur libération dans les meilleurs délais ou les conduire devant les instances judiciaires et souhaite que la situation de toutes les personnes détenues suite à l’élection présidentielle soit clarifiée et que la justice soit dite.
Par ailleurs, la Cndh se félicite de la libération, ce 13 juin 2024, de l’activiste Ahmat Haroun Larry incarcéré depuis le 10 mai 2024.