Le Service de la communication du Fmi renseigne que « Les services du FMI ont achevé les entretiens avec les autorités concernant un décaissement, d’ici fin juillet, de 68 millions de dollars supplémentaires au titre de la FCR. Ce deuxième décaissement d’urgence permettra aux autorités de satisfaire les besoins urgents de financement du budget et de la balance des paiements qui résultent de la détérioration de la conjoncture économique mondiale et de l’endiguement de la pandémie de COVID-19.
Le Tchad fait face à de sérieuses difficultés dues au double choc de la pandémie de COVID-19 et de la dégradation des termes de l’échange. Le bas niveau des prix des produits de base, la faiblesse de la demande extérieure et les mesures d’endiguement prises au niveau national pèsent sur les perspectives et ont de graves répercussions économiques et sociales. L’activité économique devrait se contracter vivement, et les besoins de financement budgétaire et extérieur devraient être plus élevés que ceux prévus dans l’accord FCR approuvé à la mi-avril.
Les autorités agissent avec détermination pour limiter la propagation du virus et ses effets sur le plan économique et social. Elles ont mis en œuvre de solides mesures d’endiguement et d’atténuation de la crise et augmentent les dépenses visant à renforcer leur intervention dans le domaine de la santé. Les autorités espèrent que l’aide financière du FMI aidera à mobiliser un soutien financier indispensable de la part des autres partenaires pour le développement.
La mission du FMI tient à remercier les autorités tchadiennes des entretiens francs et constructifs qu’elle a eus avec elles. La mission a rencontré M. Tahir Hamid Nguilin, ministre des Finances et du Budget, M. Annour Mahamat Hassan, directeur national de la BEAC, et une équipe du ministère des Finances et du Budget».