Imbroglio autour d’une expropriation
L’association Tabital Pulakou Tchad (association qui défend les intérêts de la communauté des peuls) et l’Association des Jeunes Nomades pour le Développement Rural et la Protection de l’Elevage au Tchad dénoncent une expropriation illégale des nomades lors d’une communication à la Maison des médias.
Selon le Sg de l’Association Pulakou, Saleh Bakary, “le problème est survenu en République centrafricaine entre deux communautés (Peuls et Arabes) puis transféré au Tchad, dans la ville de Sarh. A la genèse, le litige résulte du trafic d’armes puis du meurtre et de vol de bétails”.
En tout, 439 bœufs et 85 moutons ont été arrachés par les autorités civiles à certains membres de la communauté qui n’ont aucun rapport avec le problème, c’est ce que dénoncent les associations.
L’objectif de la communication est, selon les conférenciers, de présenter le problème et de défendre la cause des victimes qui ne sont juste que des membres des communautés. En outre, interpeller les autorités judicaires sur les risques de collision entre les deux communautés sur la base de leur verdict.
L’affaire remonte en 2019 et a connu une décision judiciaire par la Cour d’appel de Sarh. Une décision judicaire qui ne satisfait pas les nomades, ces derniers demandent un sursis à l’exécution.
Nadjindo Alex