L’obéissance à la loi est ce qui marque le distinguo entre l’homme et l’animal primitif. Car, aussi contraignante soit-elle, la loi consacre notre libre arbitre en tant qu’elle demeure une prescription qui nous est collectivement propre. Dès lors, le rejet de cette prescription équivaut à invoquer l’archaïsme, révoquer l’humanité, épouser la pure animalité. Le récent attentat perpétré par quelques sauvageons à l’encontre des hommes et femmes de la loi au cœur même du temple de la justice, résonne comme un vibrant écho du Moyen-âge qui refait surface dans notre société. Et, le plus grand tort que nous nous ferons à…
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