La Dct 3 a clos en beauté

La 3e édition du “Dct Camp de basketball” pour les jeunes de 14 à 21 ans, masculin et féminin, a tenu promesse et s’est clôturée le dimanche 16 juin 2024 au Collège Sacré-Cœur de N’Djaména, dans une ambiance bon enfant. Une équipe type masculine et féminine s’est dégagée, ainsi que deux titres Mvp (meilleur joueur) masculin et féminin.

Pendant les trois jours de camp, les jeunes joueurs ont reçu des techniques et stratégies en lien avec le thème de la défense. Les critères ont tourné autour des interceptions, la communication en défense, les prises à deux, les aides et les rotations défensives. Un trophée, un tee-shirt, une paire de chaussures et un ballon de basket constituent le lot des prix reçus, par les deux Mvp (garçon et fille).

La Mvp, Merline Minganmadji, 17 ans, étudiante en 1ère année de médecine témoigne. “Lors des matchs, je me suis donnée à fond et je crois que c’est ce qui m’a valu cette distinction. J’ai choisi le basket parce que c’est un sport qui aide à se détendre et rester en forme. Avec de la discipline et un bon programme de travail, je peux concilier sport et études”, s’exprime l’heureuse élue qui a également été sélectionnée dans l’équipe type féminine.

Chez les garçons, c’est Mbaïranodji Eric. Âgé de 18 ans, élève en classe de 1ère L au Lycée d’Amtoukouin, c’est à lui qu’est revenu le trophée. “Je crois que j’ai très bien assimilé les techniques défensives qui m’ont valu ce trophée”, confie-t-il tout ému.  Moment de joie immense tant pour les parents et amoureux du basketball à la satisfaction des officiels sportifs, notamment les membres de la Fédération tchadienne de basketball et les responsables en charge des Sports.

La cérémonie de clôture a été animée par un match des filles et garçons, qui ont participé aux trois jours de formation intense qu’a duré le Camp. Ils sont au total 20 filles, 20 garçons et 20 entraîneurs à avoir participé à ce camp, autour du thème : “La défense”. Le niveau des matchs a surpris par l’engagement physique, l’adversité amicale de ces jeunes et leur détermination, toute comme l’esprit de solidarité, d’équipe et de famille qui a prévalu. A titre d’exemple, quand un joueur ou une joueuse tombe, les deux équipes accourent pour le ou la relever.

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge des Sports, Bélemgoto Ndoumbé, représentant sa hiérarchie : “ (…) au moment où ce camp se tient, le ministère de la Jeunesse et des sports est en train de mettre sur pied l’organisation d’un tournoi interdépartemental regroupant quatre disciplines : le basketball, volleyball, handball et football. Ce tournoi va s’adresser aux jeunes des deux sexes de 14 à 21 ans, et ce camp vient compléter l’initiative mise en place par le ministère”. Il exhorte les bénéficiaires, de retour dans leur centre respectif, de mettre en application les enseignements reçus.

 

Le rêve devient réalité

Dct signifie “Dream come true”, entendez le rêve devient réalité. C’est une initiative d’un centre de formation en basketball des jeunes filles et garçons. Pour le Centre initiateur, comme le souligne son président Issa Sokoye : “Dct c’est d’abord le sport, l’éducation, le social qui sont enseignés dans ce camp, qui réunit les joueurs d’autres académies de basketball de N’Djaména. La particularité cette année est que d’autres villes du Tchad ont participé au camp autour d’une direction technique qui a regroupé les différents coachs de différentes académies, encadrés par le coach national”. Il ajoute que pendant le camp lors des pauses, les jeunes participent aux débats sur le sport, suivent des films de basket et sont informés du parcours à entreprendre pour être professionnel et c’est la vie d’un professionnel, comment être utile dans la société puisque tous ne seront pas des professionnels du basketball.

Le Secrétaire général de la Fédération tchadienne de basketball a abondé dans le même sens tout en exprimant sa satisfaction de cette initiative. “Je suis satisfait de cette initiative qui est devenue une réalité aujourd’hui, et de constater que chez les filles comme chez les garçons, on voit déjà poindre l’ossature d’une équipe nationale future, ce qui est réconfortant. Ce camp est le produit de la persévérance et du courage de ces jeunes et leurs encadreurs, donc on ne peut pas dire qu’il n’a pas réussi”, observe Abdoulaye Rayam. Puis, le Sg de revenir sur la question d’un confrère à l’ouverture du camp selon laquelle pourquoi toutes les 23 régions ne sont pas représentées. “Le Camp est le projet d’un centre de formation de N’Djaména parmi les 11 centres qui existent. Tout comme il existe quelques centres dans certaines régions. Si dans les 23 régions les jeunes jouent au basketball, nous le ferons un jour. Et regrouper les 23 régions pour organiser un camp relève des compétences de la fédération ou du ministère en charge des sports. Dct s’est associé à quelques partenaires et centres, pour organiser ce camp qui est une initiative d’un centre. J’encourage les autres centres à essayer également”, précise le Sg.

Roy Moussa

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