Le président de la Haute autorité des media et de l’audiovisuel (Hama) Abderamane Barka Doningar a fait un point de presse le 3 janvier 2024 pour informer de la satisfaction de son institution à l’issue du processus référendaire.
Il s’est réjoui du fait que la couverture médiatique du processus référendaire a été un pari gagné pour son institution, qui a très tôt, réveillé les esprits en faveur du référendum constitutionnel par diverses actions et activités. Pour la sécurité des journalistes durant la période électorale, la Hama a distribué aux medias publics et privés, des gilets à son effigie, et a dû également équiper ses observateurs de téléphones et autres enregistreurs pour la circonstance, à défaut d’équipements de monitoring adéquats a rappelé le président de la Hama. Il a fait observer que les organes d’information et les professionnels des médias ont joué un rôle crucial dans l’accès du public aux idées des camps en compétition, aussi bien par la diffusion directe ou la rediffusion de leurs messages officiels que par la couverture de leurs activités électorales. Ce, en servant de relai aux communications sur la connaissance du contenu du projet de constitution, ainsi qu’aux appels divers aux citoyens pour le retrait de la carte d’électeur et l’exercice de leur droit de vote. Bref, relève-t-il, les médias ont servi de tribune d’expression pluraliste du droit à l’information, un droit fondamental garanti par les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux. Il a félicité au nom de son institution, les organes de presse qui ont assuré avec professionnalisme, la couverture médiatique de la campagne référendaire, en accordant à toutes les sensibilités engagées dans la compétition, un accès égal et/ou équitable à leurs médias respectifs. Abderamane Barka n’a pas oublié les professionnels de l’information qui ont observé un comportement éthique tout le long du processus, dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, jusqu’à la proclamation des résultats provisoires par la Conorec, puis définitifs par la cour suprême.
« Je formule aussi le souhait que le journalisme au Tchad retrouve ses lettres de noblesse, par les efforts propres de ses acteurs d’une part, et d’autre part, des accompagnements de plus en plus efficients de l’état, à la hauteur de la vision du développement harmonieux et pacifique de notre très cher pays berceau de l’humanité », a conclu Abderamane Barka Doningar.
Roy Moussa