La peur a beau être une émotion des plus cardinales; sans doute constitue-t-elle-même la matrice de notre instinct de survie. Cependant, lorsqu’elle se trouve cristallisée en ultime carburant de la pensée, elle se dégénère en poison susceptible de pervertir et de corrompre la conscience. Autrement dit, autant la peur éclairée par un doute de questionnement reste un fermant de la prudence, autant celle maladive, ne conduit qu’à l’hystérie et à la démesure des attitudes de lâcheté. Depuis la dernière marche pacifique tenue avec brio par les contestateurs du gang des généraux au pouvoir, une seule question s’impose objectivement: de quoi…
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