Le conseiller en communication et aux médias, porte-parole de la Primature, Martin Inoua Doulguet, a animé un point de presse ce 11 décembre 2023 à l’Onama au cours duquel il a fait une mise au point par rapport à la dernière sortie du comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad.
Le Premier ministre n’a pas dit que “ses enfants ne fréquentent pas ici”. Il a plutôt dit qu’“il n’aurait plus d’enfants à l’école”, a tenu à préciser le porte-parole de la Primature. Pour lui, “ce comité de crise illégitime et illégal ne se situe plus dans le registre de revendication syndicale mais se mue en une officine obscurantiste servant des intérêts particuliers”.
“Pour atteindre les objectifs de ses partisans, un certain Faustin Djimoudouel et ses complices ont, non seulement travesti les propos du Premier ministre, mais également se sont illustrés dans des mensonges en lui attribuant des propos qu’il n’a jamais prononcés”, fulmine-t-il.
Saleh Kebzabo, préoccupé par la cessation d’activités scolaires à cause de la grève, poursuit Inoua Doulguet, avait rencontré les membres du comité de crise, malgré leur illégitimité et illégalité patente. C’est à l’issue de ces rencontres que la Primature s’est rendu compte de la mauvaise foi de ses interlocuteurs.
Le porte-parole de la Primature, annonce qu’en situation de grève, les grévistes ne peuvent pas prétendre à un salaire. Et le gouvernement a décidé, en toute légalité, de ne plus verser le salaire aux grévistes qui suivent le mot d’ordre de grève du comité de crise. “Cela relève donc du droit de travail”, précise-t-il.
Toutefois, selon le porte-parole de la Primature, le Premier ministre reste disposé à discuter avec tous les acteurs de l’éducation nationale, dans le respect mutuel. Il appelle tous les enseignants au dialogue et à reprendre le travail à l’effet de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école.