“Si des mesures énergiques et volontaristes ne se sont pas immédiatement prises pour corriger le dérapage gravissime qu’a pris l’organisation des futures élections, le Parti pour les libertés et le développement (Pld) demande aux partis de l’opposition démocratique une urgente concertation pour envisager le boycott de ces élections”, alerte un communiqué de presse daté du 29 juin 2020, signé par le secrétaire à l’information, à la sensibilisation et à la mobilisation du parti Djassira Ngar. Le dérapage que constate le Pld concerne “la modification en catimini par le régime Mps du Code électoral élaboré et adopté de manière consensuelle et promulgué par la loi 33; la violation des lois ; la mise en place du Cndp et de la Céni ; la désignation du président de la Céni ; la signature de l’accord avec l’opérateur de manière unilatérale par le pouvoir Mps ; la violation de l’indépendance de la Céni par le président Déby qui lui donne désormais des ordres ; et la volonté du président Déby et le Mps d’organiser des élections sans recensement général et sans kits d’identification des électeurs pour faciliter les fraudes massives, …”.
Djassira Ngar poursuit qu’“aujourd’hui, Idriss Déby et ses ouailles s’agitent comme de manière extrême pour faire organiser l’élection présidentielle en avril 2021 et renvoyer aux calendes grecques les législatives et locales”. Face à ces nombreuses irrégularités, le Pld appelle ses militants et sympathisants ainsi que le peuple tchadien à rester vigilants et mobilisés pour boycotter les futures échéances électorales si les conditions d’organisation ne sont pas réunies.
NDF.