Une formation en technique de sensibilisation en milieu scolaire et universitaire, a été organisée par le ministère de la Santé publique et de la prévention, à travers le Programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues (Pnltad), le mardi 1er octobre dans la salle multimédia du ministère.
Cette formation, initiée par le Programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues (Pnltad), en collaboration avec le Fonds d’action antitabac en Afrique (Topafa), vise à outiller les clubs scolaires et universitaires antitabac créés dans les établissements scolaires et universitaires de N’Djaména pour assurer un travail de bénévolat d’une durée d’un an.
‘’ Chers élèves et étudiants, vous êtes les ambassadeurs de la lutte antitabac, car à travers vous, nous pouvons toucher beaucoup de nos compatriotes en les informant, les éduquant et les sensibilisant sur les méfaits du tabac et les risques liés à l’exposition de la fumée du tabac. Certes, c’est un travail très difficile et très complexe, mais c’est noble puisqu’il est question de sauver des vies humaines ‘’ a dit Mahamat Hamit Ahmat, Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé, à l’assistance, composée en majorité des élèves et étudiants. Le tabac a-t-il informé, est le seul produit légal qui tue la moitié de ses consommateurs et constitue la deuxième cause de décès au niveau mondial, selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
‘’ C’est la seule épidémie évitable à laquelle les soignants sont souvent confrontés, raison pour laquelle, l’OMS estime que si rien n’est fait, le tabac sera la principale cause de décès et d’incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le tabagisme entrainera alors plus de décès à travers le monde que le sida, la tuberculose, la mortalité maternelle, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés ‘’ a-t-il rapporté. Mahamat Hamit Ahmat a peint un tableau noir de ce que traversent les jeunes dans la consommation. En 2011, les études réalisées ont démontré que la moitié des adolescents âgés de 16 ans, ont déclaré avoir déjà consommé du tabac avec un narguilé et cette étude a montré que la première cigarette est fumée en moyenne à l’âge de 14 ans. En 2019, une autre enquête à démontrer que 44,5% des élèves de 13 à 15 ans, dans 10 provinces du Tchad, ont déclaré avoir été exposés à la fumée secondaire du tabac dans les lieux publics fermés, tels que les établissements scolaires, les cinés clubs, les restaurants, les transports publics, etc, indiquent des études.
Tout en rappelant la loi N° 010 portant lutte antitabac adopté en 2019, le décret 1522 fixant les modalités d’application de fumer dans les lieux publics, de travail et les transports publics, le Secrétaire général adjoint a informé que des stratégies de lutte ont été mises en place par l’Oms parmi lesquelles, la création d’un environnement 100% sans fumée du tabac pour l’épanouissement de la population, et surtout des jeunes. Le département de la santé publique, en collaboration avec le Fonds d’action antitabac en Afrique, a créé les espaces 100% sans fumée du tabac dans 50 établissements scolaires et universités de la ville N’Djamena.