Le Psf exige la libération de son Sg

Au cours d’un point de presse animé ce 21 septembre 2024, à son siège national sis au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena, le parti socialiste sans frontière (Psf) exige la libération immédiate et sans condition de son Sg national, Gam Robert, enlevé par les agents de renseignements dans la nuit du 20 septembre 2024.

Selon la Secrétaire générale adjointe du Psf, Fatimé Adoum, l’enlèvement du Sg fait suite à une conférence de presse qu’il a animée et au cours de laquelle il faisait le point sur les arrestations arbitraires dont sont victimes les militants du Psf. “Dans le cadre de la mutualisation des efforts des forces vives de la nation, le Sg a reçu au siège du parti, une délégation du parti Les Patriotes conduite par son Président Nassour Koursami. C’est lors des prises de photos de famille à la fin de cette visite que l’on aperçoit si et là des véhicules vitres teintés et non-immatriculés devant le siège du Psf. On apprend après que les Agents de renseignements ont enlevé le Secrétaire général du Psf”, déclare-t-elle avant d’exiger la libération immédiate et sans condition de son camarade.

Fatimé n’a pas manqué l’occasion de rappeler que le régime barbare s’est illustré une fois de plus par ces méthodes inappropriées et rappelle que Gam n’a reçu aucune convocation officielle et que les causes de son enlèvement restent jusque-là inconnues, et mentionne que Yacoub Haliss, aussi militant du Psf a échappé de justesse à cet enlèvement. Tout en précisant que ces méthodes d’enlèvement sont dignes d’un régime tyrannique, et que le pouvoir en place cherche par tous les moyens à étouffer les efforts des citoyens responsables, soucieux de la justice et la démocratie, Fatimé appelle à la responsabilité du gouvernement et du Président de la République au respect des citoyens.

À l’issue de ce point de presse, la Sga appelle les militants du Psf, les forces vives et tous les partenaires du Tchad à rester vigilants et mobilisés. Elle interpelle davantage les partenaires du pays sur les dérives autoritaires du pouvoir en place et déclare qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire.

Toïdé Samson