Le ministère de la Femme, de la protection et de la petite enfance a célébré la Journée internationale de la femme africaine (Jifa), ce mercredi 31 juillet à N’Djaména.
Placée sous le thème international “Investir dans l’éducation : sécuriser l’avenir des femmes et des filles en Afrique”, cette journée qui a pour objectif d’interpeller les décideurs sur l’amélioration des conditions de vie des femmes, le respect de leurs droits et de la reconnaissance de leur contribution au développement du continent, a permis au ministre d’Etat ministre de la femme, de la protection et de la petite enfance, Amina Priscille Longoh de relever les progrès accomplis jusque-là. Pour elle, il est vrai que le Tchad a fait des progrès en matière d’éducation des filles au regard des indicateurs et des constats observés dans les établissements scolaires et les universités, mais des défis restent encore à relever. Selon Amina Priscille Longoh, les mariages précoces, les violences sexuelles en milieu scolaire, les mutilations génitales féminines, les charges du travail domestique, etc. sont les facteurs qui affectent le parcours des filles dans les cycles scolaires. Pour elles, si la Journée internationale de la femme africaine leur donne l’occasion de mesurer le chemin parcouru en matière de droits des femmes, il est également important qu’elles se projettent vers l’avenir. C’est pourquoi, au-delà de la scolarisation des filles et de leur maintien dans le système éducatif, il faut une orientation vers les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM).
“Dans son projet de société, le chef de l’État a consacré l’un des 12 chantiers de son quinquennat, notamment le chantier 5 à la femme et à la fille, et le gouvernement que je dirige est à l’œuvre pour gagner ce pari. S’agissant spécifiquement de l’éducation, le gouvernement s’est engagé à rendre gratuite et obligatoire l’éducation nationale à tous les enfants, avec un accent particulier sur la fille. Déjà, pour l’année académique qui se profile à l’horizon, l’admission des filles dans les universités et instituts d’enseignement supérieur du public sera gratuite”, annonce le Premier ministre, l’ambassadeur Allah-Maye Halina. Et réitère que son gouvernement s’efforcera à améliorer l’accès et le maintien des filles à l’école, ainsi que les conditions d’apprentissage pour renforcer les capacités d’acquisition des élèves.