Le ministère de la jeunesse et des sports, en collaboration avec le Secrétariat de la Confédération africaine de la jeunesse et des sports (Confejes), a lancé officiellement au Tchad, le projet dénommé Double carrière ‘’Sport-Etudes’’ la semaine dernière.
C’est un projet expérimental initié par la Confejes, en collaboration avec les Etats et gouvernements membres, et qui est mis en œuvre à travers l’athlétisme, le judo et la lutte, principales disciplines sportives pourvoyeuses de médailles aux pays du sud, lors des compétitions internationales. Dans la perspective des jeux olympiques de la jeunesse de Dakar 2026, la Confejes ambitionne doter ses Etats et gouvernements membres, des athlètes compétitifs qui porteront haut les flambeaux de leurs pays respectifs. Cette initiative est partie d’un constat évident. Les performances sportives des athlètes dans les pays francophones ne sont pas bonnes, comparativement à celles des autres pays. Un problème qui est dû essentiellement à l’insuffisance d’une préparation méthodique des compétitions.
Le concept Sport-Etudes
Ce projet se fonde sur une préparation méthodique, avec des entraineurs expérimentés, et doit s’étaler sur une durée de quatre ans. Les jeunes talents identifiés dans les trois disciplines doivent être au nombre de 30 par disciplines et âgés de 12 à 13 ans. Soit 90 jeunes athlètes par fédération nationale sportive retenue. Le but recherché est de former ces jeunes dans leurs disciplines respectives, tout en assurant efficacement leur suivi scolaire. C’est pourquoi, ce projet expérimental est piloté par un groupe d’encadreurs. Notamment 1 coordonnateur national du projet ; un représentant du Comité olympique et sportif tchadien (Cost) ; un responsable de suivi scolaire ; un coordonnateur médical ; 3 directeurs techniques nationaux (athlétisme, judo et lutte) ; 6 entraineurs nationaux (3 hommes et 3 femmes) ; et 3 kinésithérapeutes dont 1 par discipline.
Une convention de partenariat est signée à cet effet, entre 12 pays africains et la Confejes. Il s’agit du Burkina Faso, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Egypte, Gabon, Guinée Conakry, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo. Le Tchad qui a signé la convention le 22 septembre 2022, est le 3e pays après le Niger et le Burkina Faso à lancer le projet. Les activités pratique de sa mise en œuvre ont démarrées le 1er octobre 2023, avec cette rentrée scolaire 2023-2024.
Roy Moussa