Les agents de la Société tchadienne des postes et de l’épargne (Stpe) poursuivent la grève qu’ils ont entamée la semaine dernière, lors de l’Assemblée générale tenue ce matin 21 décembre dans la cour de l’institution.
Ils revendiquent cinq mois d’arriéré dont trois non payés entre Mars, Avril et Mai en 2018. Ensuite les mois de novembre et décembre 2020. Face à cette accumulation d’arriérés de salaire, les travailleurs ont lancé un préavis de grève de trois jours, du 17 au 20 décembre et ils n’ont pas obtenu une satisfaction. En évaluant leur grève, «la direction de la Poste assure qu’elle fera tout pour payer un mois de salaire aujourd’hui ou demain, puis le deuxième mois entre les deux fête de fin d’année», explique le Sg du Syndicat des agents de la poste, Warpalé David à ses camarades. En contre partie, les grévistes doivent reprendre le travail pour payer certains fonctionnaires qui sont logés à la Poste. Une proposition que les grévistes rejettent «un sac vide ne tient pas debout», lancent grévistes. Ils proposent par contre à la direction de verser deux mois de salaire avant de reprendre les pourparlers. Pour les grévistes, un mois de salaire ne peut pas résoudre tous leurs problèmes qui sont entre autres les dettes, la scolarité des enfants et surtout les fêtes. En plus de cette décision, la base exige que la direction paie les frais de déplacements des agents qui assurent le service minimum. Sur ces explications, les travailleurs ont unanimement décidé de reconduire la grève pour trois jours avant de se réunir en ag jeudi prochain. Le Sg du Syndicat en concluant les débats demandent aux grévistes de garder les rangs soudés et attirent l’attention des agents traitres qui travaillent en cachettes.
Nadjindo Alex