Le comité chargé du suivi des retards sur le règlement des contrats exécutés au profit de l’Etat et condamnations judiciaires non exécutés a fait un point de presse ce mardi, 27 octobre 2020. Ce point de presse est axé sur le retard de paiement des contrats exécutés au profit de l’Etat.
Suite au non paiement et au retard de paiement des travaux exécutés pour le compte de l’Etat tchadien, le comité chargé du suivi des retards sur le règlement des contrats exécutés au profit de l’Etat et de condamnations judiciaires non exécutés, rappelle que le Tchad fait partie de nombreux pays qui ont ratifié les instruments judiciaires internationaux de protection des droits humains et ne peut refuser de payer des contrats en bonne et due forme. Selon le président du comité en charge de suivi, Wardougou Djimi Chetté, “plusieurs contrôles et vérifications des contrats et décisions de justice au plan national ont été faits, tout en ajoutant l’audit international en 2018-2019, mais aucune avancée”. Le comité constate le contrôle d’Etat qui bloque toute avancée du circuit des dossiers financiers du ministère des Finances et du budget qui handicape sérieusement le circuit économique. L’occasion pour Djimi Chtté de rappeler à l’Etat sa qualité de garant des institutions de la République et à respecter et faire respecter les engagements pris vis-à-vis des partenaires.
Pour lui, c’est dû au non-respect des accords signés par l’Etat que les bénéficiaires “sont largement victimes des harcèlements des banques pour le non paiement des créances bancaires sur les crédits contractés par les opérateurs économiques”, l’Etat doit respecter ses engagements juridiques. A cet effet, il déplore le déblocage d’une somme de cent dix milliards de francs CFA pour les premières nécessités qui sont restées sans suite. Le comité en charge du suivi demande au président de la République, Idriss Déby Itno, de s’investir personnellement en tant que garant des lois de la République pour trouver des solutions adéquates à ce problème.
Mitan Maxime, stagiaire