Abbas Tolli candidat à la présidence de la Bad

La campagne est lancée par le Premier ministre Allah Maye Halina, le vendredi 8 novembre à la Primature, à travers une déclaration de soutien de la candidature de Abbas Mahamat Tolli, à la présidence de la Banque africaine de développement (Bad).

Officiellement, Abbas Mahamat Tolli est le candidat du Tchad. “Nous nous réunissons aujourd’hui, à cette session inaugurale de la Commission, alors qu’il ne reste que sept mois avant l’élection du président de la Bad. Bien qu’il puisse sembler peu de temps pour mener une campagne à l’échelle d’une telle institution, une organisation rigoureuse et une mobilisation adéquate de nos ressources peuvent bien faire la différence… C’est donc, avec une immense satisfaction et une légitime fierté que je déclare ouverte la séance inaugurale de la Commission nationale de campagne pour la candidature du Tchad à la présidence de la Banque africaine de développement”, a déclaré Allah Maye Halina. La Bad, poursuit-il, en tant que première institution de développement en Afrique, représente des enjeux cruciaux pour les pays membres, qu’ils soient régionaux ou non, et cette réalité explique la volonté croissante des nations développées à exercer une influence prépondérante dans cette institution. Le Premier ministre a rappelé que chaque élection à la présidence de la Bad est un moment stratégique pour le continent, ce qui explique l’afflux de candidatures, et il est évident que conquérir le poste de sa présidence implique une détermination sans faille. C’est pourquoi Allah Maye Halina a demandé un engagement des membres du gouvernement et la solidarité de chaque membre de la Commission, pour mener à bien la campagne avec efficacité.

A noter qu’au départ, la candidature de notre compatriote était la seule pour l’Afrique centrale. Mais depuis juillet dernier, un autre candidat surprise de la même sous-région a surgi. Il s’agit de la candidature du Camerounais Albert Zeufack, ancien économiste en chef pour la région Afrique du Groupe de la Banque mondiale. Cette candidature risque de fragiliser la nôtre.

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