L’artiste Afrotronix, de son nom d’Etat civil Caleb Rimtobaye a échangé avec les hommes de médias sur sa conviction musicale et l’importance de la musique pour la jeunesse.
Tout d’abord Pierre Muller, directeur de l’Institut français au Tchad (Ift) justifie l’importance de la célébration de la fête de la musique et l’exception faite à l’artiste Afrotronix. Pour lui, cette journée vise à promouvoir le brassage de différents artistes venant de divers horizons. En prélude à la fête de la musique célébrée chaque 21 juin, l’Ift organise les 18 et 19 juin des concerts et associe les divers talents de la musique tchadienne autour d’un invité spécial sollicité par l’Institut français. Pour le choix de l’artiste Afrotronix comme invité spécial, le directeur de l’Ift justifie par les différents talents artistiques que dispose le jeune tchadien résidant à Montréal au Canada, l’importance des cultures africaines et surtout Tchadienne que l’Afrotronix valorise à travers ses chansons.
Prenant la parole, l’invité spécial de l’Ift, Afrotronix a situé les objectifs primordiaux sur sa terre natale. Pour lui, c’est l’amour et la reconnaissance qui l’amené à renoncer à un concert géant à Paris, en France qui s’est coïncidé avec son concert au Tchad. Il ajoute mettre en suspens la préparation de son album pour faire une tournée dans le nord, au centre et au sud du Tchad juste après N’Djaména avant de reprendre son train en marche. Il demande aux jeunes tchadiens d’aimer ce qui est chez eux et de valoriser les rythmes et rites traditionnels propres aux tchadiens. L’artiste Afrotronix demande au public de faire un effort de s’habiller en tenue traditionnelle le 18 et 19 juin lors de son concert à l’Ift pour dire en face des médias internationaux que les africains d’une manière générale et les tchadiens en particulier valorisent toujours leur tradition et promet d’être l’exemple.
Ngrasounda Dounbé Narcisse, stagiaire