Au président de la Céni de trancher

Les membres de la sous-Céni départementale de Hadjer Lamis (Dababa, Dagana, Haraze Al Biar, Ngoura),  ne savent plus à quel saint se vouer. Ayant bouclé le processus électoral de la présidentielle du 11 avril 2021 avec la publication des résultats, ils ne savent plus vers qui se tourner pour réclamer leurs dus de trois mois restants d’indemnités. C’est d’ailleurs à partir de janvier 2021 que ces indemnités ne leur ont pas été versées, mais ils ont accepté de travailler jusqu’à l’élection présidentielle et aux dépouillements des scrutins.

  “Les membres de la sous-Céni départementale de Dababa, Dagana, Haraze-Al Biar n’ont pas reçu leurs indemnités depuis janvier à avril 2021. Ça fait trois mois que nous n’avons pas perçu. Nous pensions qu’après les élections, nous allions être payés. Certains pensent que c’est le décès du président de la République qui est à l’origine, mais nous disons que c’est faux. La Céni est une institution à part entière et même si le Maréchal du Tchad est mort au front, il n’y a pas de raison de ne pas nous donner nos dus”, proteste Mahamat Issa Mahamat Borno, membre de la sous-Céni départementale du Hadjer Lamis. “Nous avons essayé à tous les niveaux de notre hiérarchie de savoir où se situe le véritable problème. En vain. Aujourd’hui, nous nous tournons vers le président de la Commission électorale nationale indépendante à qui incombe la responsabilité de trancher”, dit-il. Plus clair, Mahamat Borno attend du président de la Céni, Mahamat Kodi Bam, des éclaircissements sur la destination qu’auraient prise les indemnités des membres de la sous-Céni départementale de Hadjer Lamis. Et si jamais détournement de ces fonds il y a, “nous allons poursuivre l’indélicat pour rentrer dans nos droits”, conclut le représentant du parti Mobilisation nationale pour la réforme totale (Mnrt) au sein de la sous-Céni départementale de Dagana.

DMb.