Bourkou Louise, présidente du parti le Rassemblement pour la justice et le progrès social :

“C’est dans tous les pays du monde que le code de famille existe. Il définit l’âge de mariage des filles et des garçons, qui définit le social en général. En revanche, tout le monde dans la salle prône la justice équitable. Mais on ne peut pas mélanger le code de famille avec la religion. Le code de famille est un instrument de l’Etat qui prend en compte les us et coutume pour régulariser la situation sociale de la famille. Dans ce cas, on ne peut pas évoluer avec une justice parallèle. C’est l’injustice que subissent les femmes lorsque le mari n’est plus, les parents viennent le plus souvent la renvoyer de la maison et lui arrachent tous les biens au lieu de l’aider à mieux élever ses enfants. Au grand regret, les citoyens tchadiens mélangent tout, surtout la religion et les lois, les coutumes et les lois. 

Hissène Habré est d’abord un tchadien et il a été chef de l’Etat. Il est parti en exil après avoir perdu le pouvoir. S’il est décédé, comme Mobutu, il doit être rapatrié mais pour que cela arrive, c’est à l’Etat de se mettre à l’avant et indemniser d’abord les victimes”.