Brahim Gabdou Khadidja, épouse Sahoulba, membre du Conseil national de transition :

“Je trouve qu’il y eu juste un manque de communication autour du code de personnes et de la famille. Il y a une mauvaise interprétation parce que la communication a manqué. Quoi que certains des points de ce code sont sous réserve, le code de la famille œuvre pour la bonne marche de la société et nous les femmes, sommes les plus gagnantes. Ceci, qu’on soit musulmane ou chrétienne. La question du code a été évoquée dans la thématique 1 parce qu’on parle du vivre-ensemble. Sinon, c’est beaucoup plus dans les thématiques questions sociétales et constitution et lois qu’elle devait être discutée. J’espère que la ministre de la Femme va faire un effort d’expliquer aux femmes combien ce code est important pour elles.

 Le cas de Hissène Habré ne dépend ni de la plénière ni des victimes. Il a été jugé par une haute cour internationale. Il est aussi normal que ses militants, ses parents formulent la demande de rapatriement de son corps. Je préfère que le présidium renvoie cette demande au Président de la transition et c’est à lui de saisir le haut tribunal, africain.  Mais avant cela, il faut d’abord indemniser les victimes conformément au jugement rendu. Sinon, il y aura des frustrations”.