Campagne de vaccination contre la poliomyélite

Lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite à Bongor le vendredi 13 mai 2022 dans le jardin de la mairie. Cérémonie présidée par le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est en présence des autorités civiles et militaires, chefs traditionnels et mères.

Le délégué provincial de la santé Dr Ibrahim Mahamat Abdelkader dans son intervention précise  que la poliomyélite est une maladie très dangereuse qui paralyse nos enfants et le seul moyen de lui barrer le chemin c’est la vaccination.

Le représentant de l’OMS Dr Amadou Mouctar Diallo dans son allocution a salué la présence des autorités, la société civile et les institutions internationales. Il se réjouit de la sortie massive de la population, surtout les mères qui ont bien voulu accompagner leurs enfants dont la tranche d’âge est concernée par la vaccination. Il souligne que « cette maladie est très grave, invalide à vie et est mortelle. Pour la combattre, faisons vacciner tous nos enfants de moins de 5 ans, la seule façon pour protéger les enfants et d’assurer un avenir radieux pour eux « . Dr Diallo poursuit que pour cette campagne, 301 379 enfants cibles sont répartis dans 10 districts sanitaires, 806 villages.  Sont déployés 2066 agents vaccinateurs, 375 superviseurs de proximité, 10 de la délégation, 3 au niveau central, 8 indépendants, 5 de l’OMS, 2 de l’UNICEF, 390 crieurs publics, 1033 mobilisateurs, 60 moniteurs indépendants et 10 superviseurs des moniteurs.

Du 13 au 15 mai 2022, les équipes de vaccination passeront de porte en porte, dans les écoles, les champs, les églises, les mosquées et dans les marchés afin que tous les enfants cibles soient vaccinés.

Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est, Mahamat Zen Alhadji Yaya, quant à lui, recommande aux parents d’oublier les superstitions, et les fausses interprétations du genre : “les enfants vaccinés contre la poliomyélite seront stériles  » ou  »  la paralysie des enfants sont les menaces des démons ». La poliomyélite existe belle et bien et pour l’éradiquer, il faudrait que tous les enfants de 0 à 59 mois soient vaccinés. Le gouverneur exhorte les parents à faire vacciner leurs progénitures et lance un appel aux autorités sanitaires de chercher des agents vaccinateurs aptes et dévoués.

Gorsou Bongor