La bibliothèque du lycée Félix Eboué a servi de cadre ce lundi 3 juin à l’équipe technique de l’Office national des examens et concours du supérieur, pour procéder à l’enrôlement biométrique des correcteurs et vérificateurs du bac. Le coordonnateur du baccalauréat, session de juin 2024, Abakar Mahamat Hassaballah donne des éclaircissements sur cette opération.
“C’est une manière de consolider notre base de données des enseignants de terminale qui seront d’un moment à l’autre appelés à aller corriger les copies des examens du baccalauréat. Elle fait partie de nos reformes que nous avons enclenchées et comme vous savez par le passé les proviseurs nous proposent les gens sur la liste et généralement, ils nous envoient des gens qui n’enseignent pas les classes de terminale qui commettent beaucoup de fautes lors des corrections du bac. Donc on a déjà expérimenté en 2022 pour enrôler ces enseignants de terminale et ça a apporté des fruits”, explique le Coordonnateur. Selon lui, à chaque trois ans, les bases de données doivent être renouvelées et c’est ce qui est en train d’être fait pour donner de la crédibilité à l’examen. Pour Abakar Mahamat Hassaballah, la commune N’Djaména constitue la boucle de l’enrôlement biométrique des correcteurs et vérificateurs qui a débuté d’abord par les provinces où plus de 2000 enseignants sont enrôlés. Ces enseignants enrôlés seront les seuls à corriger le bac. Le coordonnateur a fait comprendre que pour être retenu et avoir la fiche pour cet enrôlement, plusieurs démarches ont été faites. “On a fait recours à l’Académie, qui est la structure suprême du secteur de l’éducation, à la délégation de l’éducation nationale, à la coordination des inspecteurs locaux, pour permettre de mettre ces fiches aux enseignants. Ces fiches ont été signées par les proviseurs, les délégués de l’éducation, les coordonnateurs des inspecteurs, et validées par l’Académie”. Tout cela pour éviter le désordre qui est souvent orchestré par certains proviseurs qui veulent toujours intégrer certaines personnes qui ne sont pas du métier ni des enseignants de la classe de terminale, rapporte le coordonnateur.