Le 12 mars dernier, le ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence (Sgp), Payimi Kalzeubé Deubet, faisant un point sur l’évolution de la crise sociale, a cru bon de rendre responsables les fonctionnaires et agents de l’Etat du sous-développement du Tchad. Selon lui, les fonctionnaires, qui ne sont que 1,14% de la population tchadienne, accaparent 92% des recettes ordinaires de l’Etat. Conséquence, “nos courageux producteurs du monde rural et la grande masse de la population” manquent de nourriture, d’éducation, de soins, d’eau potable, de l’eau pour leurs bétails, d’électricité, d’un habitat décent, etc. Ce discours de Kalzeubé, habitué des sorties…
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