Des champions de la surfacturation

“C’est devenu presqu’à la mode. L’Etat, à chaque fois, construit (pour) deux à trois fois plus cher que le coût réel de l’ouvrage ou des biens et services”. Ainsi parlait Ahmat Bichara Seïd, directeur général de l’Autorité des marchés publics, la semaine dernière, au cours d’un atelier de validation de la réforme du Code des marchés publics. Il est un secret de polichinelle : la surfacturation est le sport favori des administrateurs tchadiens. Dans cette discipline, l’un d’eux mérite la médaille d’or : Haroun Kabadi avec sa gestion scabreuse de l’Assemblée nationale, ponctuée de surfacturations flagrantes et éhontées. L’on se souvient encore de…

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