Des communicateurs outillés aux droits de l’enfant

30 attachés de presse et chargés de communication dont quatre femmes, des ministères clés sont en atelier de formation (3 et 4 novembre 2022), sur la promotion des droits de l’enfant.

Cet atelier se tient en prélude à la célébration de la journée mondiale de l’enfance, le 20 novembre prochain. L’Unicef en partenariat avec le ministère de la communication, trouve opportun d’outiller les attachés de presse et chargés de communication, sur la question de l’enfance. Pendant deux jours, les participants vont échanger et partager des connaissances. Ils vont passer en revue la situation des enfants au Tchad, le cadre légal et juridique de la protection de l’enfance ainsi que des documents y afférents ; avoir un aperçu des thématiques prioritaires à l’Unicef en appui à la promotion des droits de l’enfant ; comprendre davantage les opportunités des réseaux sociaux et de la gestion des fake news dans l’exercice de leur travail.

 

Inverser la tendance de privations des droits de l’enfant

Ange Aye Ake, le représentant de la section communication extérieure et engagement des jeunes de l’Unicef Tchad, souligne que le bien-être de l’enfant exige une conjugaison d’efforts des acteurs de différents domaines. « Gardons en tête qu’il est urgent d’agir car 57% des enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés au Tchad et 74% des enfants de moins de 5 ans n’ont pas d’acte de naissance », a révélé Ange Aye Ake. A ces chiffres s’ajoutent de multiples défis en matière de santé, de protection d’hygiène et d’assainissement, ceci couplé à des catastrophes naturelles, liées aux inondations et changements climatiques qui risqueront de compromettre l’avenir des enfants tchadiens.

C’est pourquoi, dit-il, l’Unicef compte sur les attachés de presse et chargés de communication, pour être des vecteurs de la promotion et du plaidoyer en faveur des droits de l’enfant tchadien, fille ou garçon, afin d’inverser la tendance de privations de droits que ceux-ci vivent par milliers au Tchad. La contribution des participants aux efforts de plaidoyer, de communication et de mobilisation de ressources n’est pas à négliger.

Le 20 novembre est une journée au cours de laquelle, les gouvernements, les acteurs humanitaires, les Ong, les parents réfléchissent sur l’état d’avancement des droits de l’enfant. C’est surtout une opportunité donnée aux enfants eux-mêmes de s’engager, de s’exprimer et de faire entendre leurs voix. C’est la secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, Mme Kadidja Mahamat Hissein qui a ouvert l’atelier.

Roy Moussa