La salle des conférences de la bibliothèque nationale de N’Djaména a abrité le samedi 21 août 2021, la cérémonie de présentation d’une Nouvelle intitulée : “Le Serpent”, parue aux éditions Toumaï.
La solitude est le thème central de ce recueil de 107 pages constitué de 14 nouvelles. L’auteur y traite différentes thématiques, notamment “Le Serpent; la mesquinerie dévoilée, une maladie, un moment de solitude, l’imprévu, adolescence poétique; l’orgueilleux; à la veille de la fête de Tabaski; un sourire défiant; rencontre avec la mort”. Ce recueil de nouvelle plonge le lecteur dans l’univers, l’état de la solitude des personnages et évoque aussi la question de la séparation sous ses différentes formes. Il convient, selon Attié Djouir Djar-Alnabi, de distinguer les deux formes de solitudes : celle dont les caractéristiques sont positives et l’autre qui est vue négativement.
Abordant la question du mal, de la méchanceté, du sida, de la cohabitation, l’auteur déclare que “si le serpent symbolise le mal, le diable, ce n’est certes pas faux, mais une telle connotation ne peut être universelle. Elle varie d’un peuple à un autre, d’une croyance à une autre. Le serpent symbolise la sagesse et la protection chez certains et pour d’autres, il est présenté comme un animal très rusé. En réalité, le serpent renferme en soi deux connotations contradictoires qu’on observe bien dans “Le serpent“ qui est ici un symbole, une métaphore comme cela saute à l’œil”.
Kianguinbo Nathan, stagiaire