Dr Nasra Djimasngar investi par son Parti

Le parti “Un nouveau jour” a investi son secrétaire national, Dr Nasra Djimasngar, candidat à l’élection présidentielle de 2024. La cérémonie d’investiture s’est déroulée le 9 mars 2024, dans la salle des réunions de la Radio Fm Liberté.

Le candidat investi, Dr Nasra Djimasngar, estime mesurer amplement, avec beaucoup d’émotions, et de responsabilité, l’acte qui vient d’être posé en ce lieu historique, symbolique et porte-voix du peuple tchadien, épris de paix, à la recherche de sa liberté, de son devenir, etc.

Et s’en suit l’engagement du candidat. “C’est pour cela que ma candidature, recommandée par le parti et les autres partis amis aujourd’hui, est hautement symbolique. Le Tchad a souffert, les tchadiens ont souffert depuis l’indépendance du Tchad jusqu’à nos jours, il n’a jamais eu une seule année où les tchadiens peuvent se dire, enfin nous avons retrouvé notre vraie liberté, notre vraie indépendance, la vraie paix tant recherchée. S’il n’y a pas de bruit de canons pendant une semaine, ce sont des communautés qui s’affrontent. Si ce ne sont pas des communautés qui s’affrontent, c’est la famine qui ronge les enfants et les femmes, qui ne peuvent pas manger à leur faim. Si ce n’est pas le cas, nous voyions nos enfants au devant de nous par devers nous à la maison, alors que c’est la période scolaire où les enfants devraient se retrouver à l’école, mais nous les retrouvons avec nous, à la maison, nous-mêmes ne pouvant pas aller au travail parce que la vie est devenue si chère que nous ne pouvons pas mettre du carburant dans nos engins pour nous rendre dans nos lieux de travail.

Le sang a coulé dans ce pays là. Depuis sa création, “Un nouveau jour” ce nom historique, rempli de philosophie, d’idéologie en lui-même le nom renferme déjà toute l’idéologie que poursuit le parti. Pourquoi Un nouveau jour ? Tout simplement parce que les jours du Tchad ont été toujours noirs. Le sang qui a coulé dans cette nation a obscurci le soleil qui devrait éclairer notre nation, que nous devons travailler à ramener les cœurs des tchadiens les uns envers les autres. Les religions, les régions, les ethnies qui devraient être une richesse, sont devenues des facteurs de division dans notre pays.  Nous disons plus jamais ça !

C’est cela qui justifie notre engagement en tant que candidat aujourd’hui. Nous allons gagner cette élection, et lorsque nous gagnerons cette élection le 6 mai 2024, nous allons travailler à rassembler les peuples tchadiens autour d’une table, d’une vraie table où nous allons nous regarder en tant que tchadiens, nous dire face à face, qu’est-ce qui nous a opposé depuis les indépendances jusqu’aujourd’hui. Si nous arrivons à identifier ce qui nous a opposé, nous allons maintenant nous dire, que comme nous avons fait le diagnostic de ce qui nous oppose, n’y-a-t-il pas quelque chose autour de laquelle nous pouvons en tant que peuple d’une même nation, nous entendre pour nous donner les mains et avancer ensemble, pour que le développement de la paix soit amorcé dans notre pays.  Et si nous arrivons à répondre à cette question, nous allons identifier un tant soit peu beaucoup de facteurs d’unité, d’union, de rassemblement du peuple tchadien du nord au sud, de l’est à l’ouest et du centre. Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent nous rassembler autour desquels nous allons construire identité nationale. Sans une identité nationale, aucun développement n’est possible, parce que nous allons toujours nous regarder en ennemis et comme nous sommes des ennemis, chacun va se préparer à la guerre, et quand nous allons finir par nous préparer à la guerre, cette guerre sera déclenchée. Soit nous ferons du surplace, soit nous allons reculer et c’est le cas dans notre pays aujourd’hui.

 C’est pour cela que j’accepte cet appel des camarades, des amis chefs des partis, présidents et secrétaires généraux, qui m’ont demandé cet engagement. J’accepte et je m’engage solennellement aujourd’hui de porter la voix de ce peuple épris de paix, et qui recherche rien que la tranquillité pour amorcer son développement”.

Roy Moussa