L’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (Atpdh) section de N’Djaména a organisé une causerie-débat sur le droit de l’enfant, le vendredi 1er juillet dans son local sis au quartier Kamnda dans le 7ème arrondissement.
Cette journée d’échanges placée sous le thème : “La protection légale des enfants au Tchad” organisée avec les chefs de carré, les officiers de police judiciaire a permis de débattre des questions liées à la protection des droits de l’enfant et aussi commémorer la journée du 16 juin, dédié à l’enfant africain.
“Nous avons vu que les chefs de carré et les officiers de police judiciaire sont des relais devant continuer à parler des droits de l’enfant et les expliquer pour que les gens comprennent.C’est pourquoi, nous avons voulu échanger avec ces différents acteurs”, a justifié la présidente nationale de l’Atpdh, Agnès Ildjima Lokiam. Pour elle, les enfants naissent avec des droits. Ils sont des êtres à part entière que les parents et éducateurs doivent respecter et protéger.
Le juriste Bangah Yengding Nathan est revenu sur les textes, les conventions et les lois qui ont été pris pour la protection des enfants. Malheureusement, observe-t-il, les lois consacrées à la protection de l’enfant ne sont pas du tout appliquées parce que non vulgarisées.
C’est par la présentation d’un sketch sur le mariage des mineurs que la causerie- débats a pris fin.