Eduquer à la préservation de l’environnement

Les activités de la semaine mondiale de l’environnement, organisée par l’Ong Espace vert du Sahel (Evs), ont été clôturées le mercredi 14 juin 2023, dans les locaux de l’Ambassade des Etats-unis d’Amérique.

“Les solutions à la pollution plastique” est le thème de la Journée mondiale de l’environnement célébrée ce 5 juin. Au centre de la cérémonie : les présentations thématiques effectuées par les enfants experts d’Evs, membres des clubs écologiques de quelques établissements scolaires retenus, notamment ceux du Lycée et collège évangélique, Don Bosco, Saint-Etienne et Sacré-Cœur. Six présentations ont été faites par des filles expertes. Océane Bour-Oroh (Collège évangélique) sur le thème “Les enjeux de la dégradation de l’environnement”, Sandra Manda (du même collège) a entretenu l’assistance sur la biodiversité, Isidora Ngoundo (Don Bosco) sur les énergies renouvelables, Vaidehi Naka Gali (Don Bosco) sur le thème du Lac-Tchad, Daniella Nodjialoum (Collège évangélique) sur le thème de l’eau et Kelly Orah Patrit (Don Bosco) sur le développement durable. Des thèmes complémentaires exposés qui ont mis l’accent sur les causes et conséquences de la dégradation de l’environnement, du réchauffement climatique, et sur la nécessité et l’importance de protéger et préserver l’environnement.

 

Eduquer à la préservation de l’environnement

Pour Joël Yodoyman, le coordonnateur de l’Ong Evs, le thème de cette année interpelle tout le monde. “C’est dans cet optique qu’Evs a décidé d’organiser une semaine de sensibilisation dans les établissements scolaires, ainsi que dans les médias et espaces publics, pour éduquer nos populations sur les enjeux de la dégradation de notre environnement. Cette semaine de sensibilisation entre également dans le cadre de notre projet 3 S (Savoir, Sensibiliser et Sauver), qui vise à doter les enfants des milieux scolaires des valeurs citoyennes et environnementales de base, pour faire d’eux des précurseurs du développement durable au sein de notre société”, relève-t-il. “Il est important de rappeler que la planète terre fait face à une grave crise environnementale caractérisée entre autre par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité et les pollutions en tout genre. Ce qui laisse présager des répercussions dramatiques sur les productions alimentaires, la propagation des maladies et pire, une recrudescence des conflits à cause de la rareté des ressources naturelles, de la faim, du chômage et des migrations”, ajoute le coordonnateur de l’Evs.

 

Prévenir les crises environnementales

Face à la diversité et la complexité des problématiques engendrées par les modèles de développement des sociétés contemporaines, il devient impératif de se pencher sur les questions d’éducation et de formation des générations futures. Celles-ci devront affronter des réalités biophysiques, économiques et politiques inédites. D’où s’entrevoient l’ampleur et l’urgence du phénomène. Joël Yodoyman remercie vivement les partenaires qui accompagnent Evs et surtout les parents d’élèves qui ont compris les enjeux de l’heure et la nécessité d’autoriser leurs progénitures à être des acteurs futurs et non des observateurs de la transition écologique qui se joue aujourd’hui.

Au-delà de son programme d’éducation environnementale, l’Ong Evs décide dans son nouvel élan, d’intégrer des projets innovants dans l’optique d’appuyer les groupements ruraux, les camps des réfugiés pour atténuer l’impact des afflux massifs des réfugiés sur l’environnement, apporter une contribution aux communes dans l’exercice des services publics, accompagner les entreprises locales dans l’exécution de leur responsabilité sociétale d’entreprise. Des idées proposées et partagées avec l’assistance, sous forme d’axes de plan d’action futur de l’Evs.

La cérémonie de clôture a vu la présence du conseiller en charge de l’environnement à la présidence, de la secrétaire générale du ministère de l’Environnement, de la maire adjointe de la ville de N’Djaména, de quelques directeurs des entreprises entre autres personnalités.

Roy Moussa