Le Festival du Film Euro-Tchadien aura lieu du 3 au 27 novembre 2025 dans les villes de N’Djaména, Mongo, Abéché, Moundou et Sarh. L’annonce a été faite lors d’un point fait par la Délégation de l’Union Européenne en République du Tchad ce vendredi 17 octobre au Centre Al-Mouna de N’Djaména.
Organisé par la Délégation de l’Union européenne au Tchad, en partenariat avec le Centre AI Mouna et plusieurs institutions culturelles, le Festival du Cinéma Euro-Africain qui est une célébration de la créativité, du dialogue et de la rencontre entre les cultures africaines et européennes, est un évènement phare de la diplomatie publique et culturelle de l’Union européenne. Pour Toussaint Ablaye Roasngar, représentant de la délégation de l’Union Européenne en République du Tchad, l’édition 2025 du festival rendra hommage au cinéma tchadien pour sa reconnaissance internationale, notamment après le succès remarquable au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2025, où le Tchad était l’invité d’honneur. Selon lui, deux films tchadiens majeurs, à savoir Diya (le Prix du Sang), de Achille Ronaimou, et Madjbara (Arc-en-ciel), de la réalisatrice Salma Khalil primés au Fespaco seront présentés lors de la soirée d’ouverture au Centre Al Mouna le 3 novembre. « Ces deux œuvres puissantes racontent le Tchad d’aujourd’hui : Diya explore les dilemmes de la justice, de la responsabilité et du pardon, tandis que Madjbara nous invite à réfléchir à la beauté, à l’identité et à la mémoire africaine », a fait comprendre Toussaint Ablaye Roasngar. Il annonce que lors de ce festival, le documentaire Echo du Sahel, réalisé par l’équipe d’Afrotronix, qui retrace sa tournée de concerts “Paix au Sahel” de 2021, soutenue par l’Union européenne et l’Institut français, sera projeté.
À travers ce festival où les projections seront accompagnées de discussions avec le public, l’Union européenne veut encourager la créativité tchadienne, soutenir les talents émergents et faire vivre la diversité culturelle dans tout le Tchad.
Il faut noter que la tenue du festival est possible grâce à un fonds cinématographique de l’Union européenne, qui soutient des coproductions avec les États membres de l’UE et des pays de l’Afrique, du Pacifique et des Caraïbes.
