Bien chers compatriotes, parents de la lutte silencieuse et quotidiennes pour nos terres ancestrales, une épidémie sélective silencieuse arrive au galop.
Le ciel de l’Est de notre pays s’assombrit. Un violent vent accompagné de fortes pluies et de grondements assourdissants de tonnerre s’observe et s’entend. Le risque de vie et des atrocités de la période sombre des années 70, 80 parait inévitable dans un proche avenir. En cette période, La France et la Libye avaient mis à feu et à sang notre terre ancestrale. La France elle, tenait à maintenir sa présence au Tchad, en jouant le jeu des faux et infidèles maris : aider simultanément les indécis régimes et les rébellions de quelques excités parents, fut sa distraction favorite, tandis que la Libye profitant de la mêlée des frères tchadiens, annexa une partie du Tchad (la bande d’Aouzou). C’est elle qui était l’arbitre central du combat entre les mouvements CCFAN (Hissein Habré), le CDR (Ahmat Acyl) et le FAP (Goukouni Weddeye), les désorientant ainsi de son acte d’annexion.
Important à savoir : de ces trois mouvements, l’enfant chéri de la Lybie était le CDR. La Lybie lui fournissait en quantité et en qualité armes, véhicules de transports, argent, vêtements et des produits de santé. Finalement, la rive droite du fleuve Chari était en feu avec une atmosphère polluée de poudre de munitions et d’une décomposition de tchadiens de vie écourtée.
Déterminé au cri de vaincre ou mourir, les forces de Habré Nar avaient pris le dessus et s’approprient la capitale N’Djaména. Après quelques jours de répit, les Fan se sont mis à la poursuite des combattants CDR retranchés au sud du pays, grâce à un pacte de non-agression signé entre l’humaniste Ahmat Acyl (pourquoi était-il allé en rébellion cet Homme de cœur ? paix à son âme) et le colonel Wadal Abdelkader Kamougué (jamais compris par les leaders de Moundou et Bongor, paix à son âme). Il existait en ce temps onze tendances, mais pourquoi les FAN s’acharnaient-ils uniquement à découdre avec le CDR ?
Tout simplement parce que partout où passent les éléments de CDR, on constate précipitation, l’indiscipline, la ségrégation et le barbarisme (viol des femmes d’autrui, des filles, incendie de paisibles villages, atrocités, tuerie, récupération des biens d’autrui, …). En plus de cela, certains éléments de CDR accordaient du mépris à leurs camarades noirs de peau. Ils les appelaient NOUBA qui veut dire esclave.
Compatriotes, parents, musulmans, chrétiens, et animistes noirs de peau du Batha, BET, de Biltine, du Chari Baguirmi, du Guéra, du Lac-Tchad, du Logone occidental, Logone oriental, du Mayo-Kebbi, Moyen-Chari, du Ouaddaï, Salamat, Tandjilé, une fois lire et écouter ce message, je vous prie de le véhiculer partout à travers le pays.
Soyons vigilants et prêts pour stopper l’humiliation en provenance du Soudan.
Vaincre ou mourir pour la partie est le devoir salutaire que nous recommande notre peau noire.
Kalamsa Djom Bao