Une réunion du bureau exécutif de la Ligue de handball de N’Djaména, avec les responsables des clubs masculins et féminins engagés dans le championnat national, s’est tenue le 26 septembre dans les locaux de l’institut national de la jeunesse et des sports (Injs), en vue de la reprise des activités.
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a suspendu toutes les activités sportives en mars dernier. Le week-end dernier a permis au bureau exécutif de la Fédération de handball de proposer un calendrier indicatif aux responsables des différents clubs.
Au menu, l’organisation d’une assemblée générale pour amender et adopter les nouveaux textes de base, qui vont régir la ligue, les clubs engagés et les compétitions. Un projet de révision des trois textes (statuts, règlement intérieur et règlement des compétitions) a été confié à un comité associé au bureau exécutif pour le toilettage. Le samedi 10 octobre a été la date retenue en accord avec les responsables des clubs présents à cette réunion pour les assises de ladite assemblée, et les textes seront remis dix jours à l’avance à chaque club pour les observations. Le bureau exécutif, en accord avec les responsables des clubs a aussi retenu la date du 23 octobre pour la relance du championnat, à travers un tournoi “Play off”, qui va engager les quatre meilleurs clubs masculin et féminin de la dernière saison.
La question de la prise en charge de cette programmation n’a pas été perdue de vue par les participants, au regard de la crise sanitaire qui a tout bloqué. Un sentiment de prudence a plané sur l’assistance pendant un moment, quand il est question du nerf de la guerre. Pour bon nombre, l’annonce d’une promesse de 500 000 francs faite par le président de la Fédération de handball, le député Djidda Mammar Mahamat, ne doit pas endormir le bureau de la ligue, mais plutôt l’inciter à la prudence. En exemple, on se réfère au chèque d’un million francs CFA offert par l’Office national de la jeunesse et des sports (Onajes) depuis octobre 2019, qui est resté jusqu’à ce jour non encaissé, pour des raisons de lourdeur administrative, dit-on.
Beaucoup plaide pour une indépendance et une autonomie de la ligue, à travers la recherche des partenariats techniques et financiers, pour relancer les activités. Mais cela va nécessairement passer par l’adoption des textes, afin que la ligue puisse avoir un statut légal et engager son autorité. Rendez-vous est donc pris pour le 10 octobre 2020.
Roy Moussa
