Ce 16 juin à l’occasion de la journée de l’enfant africain, le ministère de l’Education nationale et de la promotion civique en collaboration avec le ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale a lancé à l’école de Boutalbagara dans le 7ème arrondissement de N’Djaména, la “Journée de nutrition à l’école”.
L’objectif est de lutter contre les carences en nutriments chez les élèves. Cette journée, organisée en deux jours (du 16 au 17) est ponctuée de plusieurs activités visant à promouvoir à la bonne nutrition et d’hygiène. Lors de la cérémonie de lancement, le représentant du directeur général du ministère de l’Education nationale, Charfadine Issa qui se fait attendre pendant plus de deux heures 30 mn avant de faire son apparition, a déclaré que l’école est un endroit optimal pour amener les enfants à changer leurs comportements et ceux des parents.
Ensuite, les membres du Club d’hygiène ont présenté différents sketchs au public sur la pratiques d’hygiène. “ Les mains propres m’assurent la santé et je m’engage, je me lave les mains”, entend-on de leur sketch. Les élèves ont également sensibilisé les parents à l’usage du sel iodé pour préparer les aliments afin de les rendre intelligents et forts. Cette sensibilisation s’est poursuivi dans l’après-midi par des jeux, questions-réponses, tests de connaissances en nutrition, d’hygiène et assainissement. Ces activités devraient se poursuivre ce 17 juin.
L’une des activités phares de cette 2ème journée est la promotion de la lutte intégrée contre l’anémie chez les enfants en déparasitant les élèves de Boutalbagara (A et B) et Léproserie (A et B) de N’Djaména avec l’Albendazole et la mise en place des clubs scolaires de nutrition dans les établissements précités. Selon les nutritionnistes, la malnutrition a des impacts négatifs sur les capacités cognitives des enfants et sur leur croissance. D’après l’Unicef, par ailleurs principal partenaire dans l’organisation de cette journée, “les coûts économiques face au problème de la sous-nutrition sont également énormes. Le Tchad perd chaque année, 8% de son Pib”.
Lanka Daba Armel