L’histoire n’est pas a contrario de ce que semblent insinuer nos désinvoltures, un géant cloaque d’inertes événements passés. Elle est le vivier fécond qui irrigue et inspire le présent donc, un futur en gestation. Aussi, importe-t-il à toute société éprise de progrès de s’arrimer objectivement à son histoire. Non pas en guise de scaphandre réactionnaire mais dans le but d’appréhender en conscience l’écriture de son destin, sans quoi ce destin se condamnera à ruminer les pires bévues du passé au risque de les cristalliser en un fataliste contagieux suicidaire. Après la récente disparition du féroce dictateur d’antan, certains esprits dévergondés…
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