Pour des raisons de sécurité sanitaire, qui ont vu augmenter le nombre des centres d’examen sur l’ensemble du territoire national, pour favoriser la distanciation physique entre les candidats (deux par table), la sous-préfecture de Koundoul abrite pour la première fois cette année, un centre de composition du baccalauréat. Koundoul, localité située à une vingtaine de kilomètres au sud de N’Djaména, fait partie des 11 centres d’examen de bac supplémentaires pour session d’août 2020.
Dès 6 h, le président et les différents responsables de ce centre se pointent au lycée de Koundoul pour des dispositions pratiques. Devant les salles d’examen, un surveillant détient la liste des candidats. L’accès à la salle est conditionné par le lavage préalable des mains, le port obligatoire du masque de protection, la vérification des noms sur la liste et parfois sur présentation de la carte d’identité par les candidats. La majorité des candidats qui se présentent sans se protéger, reçoivent des mains du surveillant à la porte, un masque de protection. Pour la première expérience, le centre de Koundoul présente 460 candidats au bac, soit 338 candidats de la série A4 et 122 de série D.
8 h précises. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr David Houdeingar Ngarimaden, accompagné de son collègue de l’Education nationale, Aboubakar Assidick Tchoroma et quelques responsables des départements, ouvre l’enveloppe contenant les épreuves écrites. Les candidats qui composent aujourd’hui, ont le choix entre le français et la philosophie. Après le lancement des épreuves, la délégation a effectué une escale au centre de Walia et à celui du Collège évangélique pour constater l’effectivité du lancement et le respect des consignes dans ce contexte de la pandémie du coronavirus. Par ailleurs, devant chaque salle, on peut apercevoir un kit de lavage des mains.
Nadjidoumdé D.Florent
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