L’association des écrivains et auteurs du Tchad (Aseat) a lancé un concours littéraire sur le thème “Coronavirus”, dans deux genres à savoir la nouvelle et la poésie. Et ce, en prélude à l’an 1 de la rentrée littéraire au Tchad.
La présidente en exercice de l’Aseat, Me Clarisse Nomaye, annonce que le comité d’organisation a réceptionné 216 textes, dont 89 en nouvelles et 127 en poésie. Deux jurys (nouvelles et poésie) sont mis en place pour évaluer les textes des candidats. Pour Me Clarisse, au regard du nombre des textes reçus, c’est un engouement sans précédent pour la littérature. Il faut encourager et accompagner, pour le développement de la littérature tchadienne, recommande-t-elle.
Pour rappel, la rentrée littéraire tchadienne est une initiative conjointe de l’Aseat et du Salon des belles lettres (Sbl), en partenariat avec l’agence de communication Azimuts créations. La première édition est organisée le 31 octobre 2019, à la Bibliothèque nationale. C’est la mise en œuvre d’une des recommandations de l’assemblée générale de l’association tenue en juillet 2019, et qui a conduit Me Clarisse Nomaye à la présidence pour un mandat de deux ans. Les objectifs recherchés à travers cet évènement sont entre autres, donner un avant goût des œuvres qui seront publiées pour les écrivains, discuter avec le public de toutes les parutions des écrivains et auteurs tchadiens disponibles, inciter les éditeurs à préférer les œuvres (tapuscrits et manuscrits) de qualité en vue de lutter contre la baisse généralisée de niveau devenue un fléau au Tchad, débattre des sujets qui touchent à la littérature tchadienne et être compétitif à l’international.
RM