La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) et l’Unicef ont lancé officiellement le 18 août 2023, le concours du journalisme dénommé “Champion du traitement de l’information sur l’enfance 2023”.
Le thème de l’année : “Les problématiques liées à l’enfance” de manière générale. L’objectif général du concours est d’encourager l’excellence en journalisme, et plus spécifiquement, à apprécier la contribution des médias dans la promotion des droits de l’enfant ; susciter un intérêt des médias pour le traitement des thèmes liés à l’enfance et une meilleure implication dans les débats sur ces questions ; et favoriser une appropriation des causes défendues par le gouvernement et ses partenaires concernant les enfants. Un seul genre rédactionnel est admis à ce concours : le reportage. Quatre catégories retenues concernées et seront primées. Il s’agit de la Radio (durée de reportage entre 1 et 3 minutes, en français ou en arabe) ; Télévision (entre 1 et 4 minutes, en français ou en arabe) ; Presse écrite (entre 3 000 et 4 500 signes, en français ou en arabe) ; et Journaux en ligne (entre 1 000 et 2 000 signes, en français ou en arabe). Les œuvres doivent être présentées sous les formats copie numérique de bonne qualité sur clé Usb pour les œuvres audiovisuelles ; et version imprimée en couleur pour les articles de presse écrite et en ligne.
Concours ouvert aux journalistes tchadiens
Le concours est ouvert aux journalistes tchadiens des deux sexes, détenteurs de la Carte d’identité du journaliste professionnel (Cijp). Chaque dossier déposé devra contenir : une fiche d’inscription téléchargeable du site de la Hama ; une copie valide de la Cijp ; une attestation du responsable du média où travaille le candidat ou la candidate ; et l’œuvre, sous l’un des formats indiqués ci-dessus. Les dossiers devront être déposés sous pli fermé au secrétariat général de la Hama, avec la mention “Concours en journalisme pour l’enfance” intitulé “Champions du traitement de l’information sur l’enfance 2023”. L’examen des œuvres en compétition portera sur : “Le fond et la forme ; la qualité journalistique de l’œuvre ; la pertinence du sujet avec la Convention relative aux droits de l’enfant ; le respect de l’éthique et de la déontologie ; et le respect de la charte éthique et du guide pédagogique pour la protection des enfants dans les médias”. Pour chaque lauréat, les prix seront composés d’une attestation, d’un trophée, et d’un chèque. Pour chaque catégorie, il ne sera décerné qu’un seul prix.
La date de réception des productions se situe du 1er septembre au 21 octobre 2023 et concerne les œuvres publiées entre le 1er janvier et le 30 octobre 2023. La mise en place du jury est le 30 octobre 2023 ; l’examen des œuvres par le jury : du 1er au 16 novembre 2023 ; et la proclamation des résultats et la cérémonie de remise des prix le vendredi 17 novembre 2023. La soirée de remise des prix aura lieu à la veille de la Journée mondiale de l’enfance (célébrée chaque 20 novembre). Le jury, souverain, sera mis sur pied par décision du président de la Hama. Il sera composé des représentants de la Hama et de responsables d’organisations professionnelles des médias.
Donaig Le Du, la cheffe de section communication à l’Unicef Tchad a rappelé le mandat de l’Unicef qui est la protection des enfants et de leurs droits, quel que soit l’enfant. Elle a exhorté les journalistes à donner le meilleur d’eux-mêmes en abordant le concours : “Faites votre métier de journaliste, faites-nous découvrir ce qu’on ne sait pas sur l’enfance, montrez-nous que vous êtes les avocats des enfants”.
Bétel Miarom, le chef de département développement des médias à la Hama, a salué l’engagement des partenaires et l’excellence de leur travail abattu, pour les causes des enfants. Il a souligné que depuis que l’Unicef a décidé de travailler directement avec la Hama, les organisations professionnelles et les médias, “nous avons constaté que les tendances sont désormais inversées. De plus en plus de radios, télévisions, journaux et médias en ligne parlent des questions en lien avec les enfants et cela se fait de façon professionnelle, dans le respect de la charte éthique et du guide pédagogique de protection des enfants dans les médias tchadiens”. Cette coopération, a-t-il ajouté, a apporté un plus lorsqu’on lit un journal ou suit un programme radio ou télé. C’est pourquoi, il a encouragé les points focaux, les médias, la Maison des médias, l’Ujt, l’Unicef et la Hama à faire davantage pour un meilleur positionnement des thèmes liés à l’enfance dans la presse nationale.
Roy Moussa
