Est le titre du livre présenté officiellement le 1 avril 2023 au centre Al-Mouna par son auteur Djekosgadjimbaye Patrice.
Ce livre est écrit par l’auteur comme un apport ou une solution aux problèmes d’expressions que le Tchad connait. Bien que la langue française soit reconnue officiellement comme deuxième langue au Tchad et le système éducatif tchadien fondamentalement francophone, les tchadiens éprouvent d’énormes difficultés à s’exprimer correctement en français. Étant enseignant, l’auteur a fait le constat et a voulu apporter sa modeste contribution pour aider à mieux s’exprimer en français. “Je m’appuie sur la grammaire noématique pour relever certaines lacunes que nous connaissons couramment et proposer pour dire, on ne dit pas ça mais, on dit ça. C’est un outil qui est au service de tous les francophones et fondamentalement les responsables, les enseignants, les autorités puisqu’ils sont appelés à se tenir devant les gens et constituent l’image de l’institution ou l’administration. S’ils s’en procurent ce livre, il va les aider à se corriger. C’est en tant qu’enseignant et linguiste que j’ai proposé cette œuvre aux tchadiens pour qu’ils maitrisent cette langue et l’exprimer avec toute sa richesse et subtilité”, explique-t-il. L’ouvrage compte 105 pages avec 10 chapitres de manière très pratique pour la lecture.
Djekosgadjimbaye Patrice a évolué par aspect. “Si nous prenons l’aspect conjugaison, on relève des erreurs fréquentes et bon nombre utilisent ce qu’on appelle le barbarisme, c’est-à-dire les confusions de certains mots qui n’existent pas mais qu’on emploie ou soit des mots qui existent mais qui sont déformés”, relève-t-il.
Il fait comprendre que le français est la langue d’enseignement et d’apprentissage au Tchad. Son acquisition s’avère indispensable pour la réussite mais, sa non maitrise a un impact sur l’appropriation des connaissances, et les conséquences sont entre autres la baisse de niveau criarde ; des diplômés sans savoir ; des fonctionnaires tronqués etc. Selon l’auteur, l’acquisition du savoir passe inévitablement par la maitrise de la langue tant à l’oral qu’à l’écrit et les conséquences langagières contribuent pleinement à la réussite des études. “Le correcteur d’orthographe et de grammaire est un outil subsidiaire à mon avis et je n’ai rien apporté de nouveau en termes de ressources à notre programme d’enseignement. C’est la contribution d’un citoyen et j’ai voulu simplement défendre le français afin de permettre son expression orale ou écrite correcte. Par conséquent, promouvoir le savoir utile est gage d’un développement durable. J’agis en défenseur et promoteur du savoir, condition primordiale pour le bien-être car, deux forces gouvernent le monde : le bien et le mal. Et le bien c’est la connaissance et le mal c’est l’ignorance”, chute l’auteur.
Modeh Boy Trésor