Le projet “Télésanté” évalué

 

Le ministère de la Santé publique et de la prévention et ses partenaires techniques et financiers ont organisé ce 24 juillet 2023 un atelier de restitution des résultats des activités finales du projet “Télésanté” dans un hôtel de N’Djaména.

Cet atelier de restitution se tient dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet d’appui au déploiement de la télésanté intitulé “Projet d’amélioration de la qualité des soins par la télémédecine dans les provinces du Lac, de la Tandjilé et de N’Djaména” mis en œuvre par le consortium Communauté des amis de l’informatique pour le développement (Caid-Tchad) et le Centre du support en santé internationale. Il réunit les acteurs de terrains, des provinces de la Tandjilé, du Lac, de N’Djaména, les responsables au niveau central, les partenaires techniques et financières et permettra de faire un état de la situation du départ, de la mise en œuvre du projet, les activités qui ont été réalisées afin faire des recommandations pour l’amélioration de la qualité de la pratique de la télésanté au Tchad.

Pour le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la prévention, Mahamat Hamit Ahmat, le projet a vu le jour dans les provinces du Lac, de la Tandjilé et de N’Djaména. Cela a permis de rapprocher les médecins spécialistes de la capitale de ceux dans les provinces. “Ce rapprochement a été rendu possible grâce aux principales activités menées par le projet qui vont de l’analyse de la situation aux installations des équipements de télémédecine et d’informatique, en passant par la série de formations et le suivi des activités”, précise-t-il.

Pour Clément Kerah Hinzoumbé, le conseiller du projet paludisme, représentant le Représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (Pnud), la santé numérique a été proposée comme une solution dans le plan de contingence qui a été développé par le ministère de la Santé. Le Pnud l’a financé dans les provinces citées ci-haut sous forme de projet pilote en proposant une solution qui n’est pas nouvelle, mais pas disponible au Tchad. “C’est une expérience qui vient de commencer, c’est pourquoi nous allons essayer ensemble de ce qui a bien fonctionné pour que cela soit capitalisé et ce qui n’a pas bien fonctionné pour que cela serve de leçon pour la suite du projet”.