Le revers de  la colère de Bohoma

L’opération militaire baptisée “colère de Bohoma”, lancée par l’armée tchadienne, en riposte contre l’attaque du groupe armé Boko haram, le 23 mars dernier n’a pas eu que des effets positifs. Elle a eu quelques revers dans la vie de la population civile, notamment sur le plan humanitaire. En effet, suite aux opérations militaires supervisées par Déby Itno en personne, de nombreux civils ont fui les zones insulaires pour la terre ferme. Des sources humanitaires informent que ce sont plus de 20.000 personnes en majorité des femmes et des enfants à bas âges qui ont trouvé refuge dans 11 sites dans les localités de Djamérom, Magui et un peu vers Daboua dans le département de Fouli, province du Lac. Ces personnes viennent s’ajouter aux 10.000 déplacés qui s’y trouvent déjà depuis quelques temps.

Toutes ces personnes déplacées vivent dans des conditions difficiles à la merci des intempéries. Les besoins sont énormes, notamment en eau. La solution en cours c’est leur relocalisation vers Amma (à 30 km de Diameron), pour des raisons de sécurité. Beaucoup manquent du minimum vital qui se résume à l’accès à l’eau potable, aux premiers soins, à un abri pour dormir et à la nourriture.

1-Abonnez-vous pour recevoir l’Intégralité du journal

2- Retrouvez l’intégralité de cet article dans la parution de la semaine à partir de ce mardi dans les différents points de vente