Les violences agro-pastorales et conflits intercommunautaires

Ils sont au cœur d’un atelier organisé par le Centre de recherche en anthropologie et sciences humaines (Crash) du 2 au 4 avril 2025, à l’endroit des journalistes des médias public et privé, exerçant à N’Djaména et dans les différentes provinces du Tchad.

C’est autour du thème «Les médias dans la lutte contre les violences agro-pastorales et les conflits intercommunautaires». C’est le troisième atelier de réflexion et de suivi en appui au renforcement du positionnement constructif des médias, pour l’apaisement et la paix durable au Tchad. Pour Djimet Seli, le directeur administratif du Crash, à chaque rencontre autour de ces ateliers, des idées, pistes des solutions et enseignements sont tirés de la pratique des médias. «Tout cela parce que vous avez compris les enjeux et l’utilité de telles rencontres et aussi que le projet lui-même dans sa conception, de par ses thématiques, est fait pour vous pour que vous puissiez échanger vos expériences sur les pratiques de votre métier sous divers angles», s’est-il réjoui dans son mot d’ouverture.

Les échanges vont porter sur : «l’ampleur et enjeux des conflits intercommunautaires et des violences agropastorales sous la transition (2021-2024); et Défis des médias tchadiens et conduites à tenir en matière de couverture des conflits intercommunautaires et violences agropastorales. Ils seront suivis des travaux de groupes pour aller vers la formulation des recommandations.

 

Outiller les acteurs-clés de l’information

Peter Bieler, le directeur de la Coopération suisse a relevé qu’il tient à ce projet qui vise à donner un coup de main à la transition, puisque bien qu’elle soit finie, le thème retenu est toujours d’actualité. «(…) pour la Coopération suisse et le Crash, il est question de prendre en compte et responsabiliser les acteurs-clés qui font partie de l’information. Et c’est vous, parce que dès qu’on quitte N’Djaména pour l’intérieur du pays, le taux de pénétration d’internet est encore faible, et les gens s’informent à travers vous (…) », a-t-il encouragé les participants.

Cet atelier est réalisé en partenariat avec le Bureau de la Coopération suisse pour contribuer à fournir de l’information documentée, aux médias tchadiens public et privé, afin d’améliorer leur intervention en faveur de la paix et de la sécurité au Tchad.

Une minute de silence a été observée en la mémoire de Nadjiam Djim alias «Djim le Rapide», journaliste à l’Agence tchadienne de presse et d’édition (Atpe), décédé la veille 1er avril 2025.

Roy Moussa