L’organisation internationale des migrations lance ce jeudi 18 juillet 2024 au Centre d’études et de formation pour le développement (Cefod) la 2e édition des cours d’été sur “la mobilité climatique au Tchad”. Cette édition s’ouvre du 18 au 31 de ce mois.
Cette 2e édition axée sur les migrations avec focus sur le climat qui a vu la présence de nombreux élèves et étudiants, se donne pour tâche d’expliquer aux participants le bien fondé de l’environnement et de lutter efficacement contre les éléments défavorables à son maintien pour éviter d’éventuelles crises. Car, “la crise climatique entraîne des conséquences dévastatrices sur les plus vulnérables, avec des risques accrus de migration forcée, d’immobilité forcée, de conflits communautaires, de traite des personnes et d’exploitation”, informe le Dr Jean-Baptiste Diatta, Directeur du Cefod Business school.
Au cours de cette cérémonie de lancement, Pascal Reyntjens, Représentant de l’Oim tient à préciser que “le changement climatique est un danger général et un problème sérieux qui exige des réponses de la part des politiques proactives et à travers le monde”. Pour ce faire, il invite les enseignants et les apprenants à la créativité et au savoir-faire pour construire ensemble des solutions durables et humaines qui respectent la dignité et le potentiel de chaque migrant et qui contribuent au bien-être de toutes les communautés.
En encourageant chacun au respect de l’environnement et à sa protection, Reyntjens rassure au Tchad le soutien technique et financier de l’Oim dans ce processus de la stabilité climatique et de la lutte contre la dégradation de l’environnement ou de l’écosystème de manière générale.
Pour Soumaïla Oumar, Représentant du ministre de l’environnement, “le changement climatique est l’un des défis les plus importants de notre époque et le Tchad n’est pas épargné quant aux effets. L’augmentation de la température dans le pays, les sécheresses prolongées qui menacent la sécurité alimentaire et les vagues de chaleur sont un exemple concret”, informe-t-il.
C’est face à cette menace existentielle que le Tchad a réaffirmé son enregistrement de lutte à travers, d’une part, le ratissage de l’accord de Paris sur le changement climatique, et d’autre part, en élaborant plan technique national et en définissant les objectifs ambitieux pour faire face au gaz à effet de serre et l’impact du changement climatique pour un Tchad résilient à l’horizon 2050. Selon Soumaïla Oumar, ces techniques de résilience permettent au Tchad de transformer les défis liés au changement climatique en opportunités de développement durable.
Tout en remerciant les partenaires qui ont contribué à la réalisation de ce projet, Soumaïla invite tous les Tchadiens, notamment les jeunes à se mobiliser pour faire face au changement climatique afin de protéger les plus vulnérables. “Je vous encourage à participer activement à ce cours et à contribuer de manière dynamique en proposant des solutions innovantes dans le cadre de la mobilité climatique”, conclut-il.
Toïdé Samson
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