Tous responsables de cette bérézina!

E n mars, le ministre de la Santé publique, Pr Mahmoud Youssouf Khayal, claironnait que nous étions prêts à affronter la pandémie du Covid-19. Depuis une semaine, sous nos yeux, tout s’écroule à une vitesse inimaginable. Il n’y a pas assez de masques. On compte les respirateurs artificiels du bout des doigts. Il manque cruellement de tests de dépistage, de personnels soignants. Le virus a attaqué bon nombre d’eux à l’Hôpital général de référence national (Hgrn), à la Renaissance et à Farcha même. Les deux premiers hôpitaux sont devenus un nid à coronavirus. Le système de santé tchadien, déjà fragile, est mis à rude épreuve.
Le Tchad présente le pire bilan de la sous-région: 28 morts dus au Covid-19, soit un taux de létalité de 11,06%, selon le bilan fourni par la Commission de la Cémac le 7 mai. Loin devant le Cameroun (4,76% de décès) qui compte près de neuf fois plus de contaminations. Le mot “hécatombe”, que nous annoncions la semaine dernière, suffit à définir ces chiffres ignobles. Les nouvelles contaminations s’enchaînent. Les morts s’entassent: l’ancien président de la Chambre de commerce, Souradj Koulamallah, et sa femme; l’ancien diplomate et député Issa Abbas Ali, etc.

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