Pendant que la pandémie du Covid-19 continue de ravager sur son passage (260 cas confirmés et 28 décès, le 8 mai), la mise en quarantaine de N’Djaména fait grincer des dents. Les habitants des faubourgs qui tirent l’essentiel de leur survie de la capitale ne savent plus où donner de la tête.
Je viens d’apprendre la mort de notre confrère Yves Ngarbé par la RNT ce matin, 8 mai. Comment allons-nous faire? Je suis à Koundoul (Ndrl, une vingtaine de kilomètres au sud de N’Djaména) et nous sommes depuis ce matin interdits d’aller à N’Djaména. Là où nous sommes, personne n’est autorisé à bouger, en conformité, semble-t-il, à l’arrêté conjoint des ministres portant règlementation des entrées, sorties et circulation dans la ville de N’Djaména”, s’inquiète un confrère au sujet des obsèques de son aîné. La mesure du ministre chargé de la Défense nationale et son collègue des Infrastructures et des transports qui réglemente les entrées et sorties de personnes de N’Djaména est d’une durée de deux semaines renouvelable à compter du 8 mai 2020. Mais cet arrêté autorise l’entrée à titre exceptionnel des véhicules transportant les marchandises et denrées alimentaires à N’Djaména à partir de 22 h. Il réitère les restrictions qu’impose le couvre-feu aux populations n’djaménoises qui doivent se terrer chez elles de 20 h à 5 h du matin. Et les véhicules utilitaires en circulation doivent se soumettre aux normes de distanciation sociale. Ne transporter qu’au maximum quatre personnes y compris le chauffeur.
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