La Coordination des actions citoyennes Wakit Tama a animé ce 14 juillet une conférence de presse au siège du Syndicat des enseignants du Tchad (Set) pour exprimer son indignation face à l’arrêté du ministre de la sécurité publique repoussant non seulement la marche initialement prévu pour ce 14 juillet 2021 au 16 juillet, mais en modifiant aussi son itinéraire. Pour elle, le communiqué faisant appel à la marche était signé au nom de la coalition Wakit Tamma et non de façon individuelle comme le ministre de la sécurité l’a signé. C’est une manière de diviser cette coalition, informe leur porte-parole, Maxwell Loalngar. Pour l’instant, Wakit Tama sursoit à la marche car il estime aussi, que le ministre de la Sécurité publique a voulu poser des pièges en accordant l’autorisation de marche au nom de quelques partis politiques et associations membres de Wakit Tama et non à Wakit Tama lui-même qui a initialement informé le gouvernement de la tenue de sa marche du 14 juillet. Toutefois, Wakit Tama a indiqué repartir vers le gouvernement pour organiser une marche. Mais si le gouvernement continue à modifier l’itinéraire de la marche à sa guise, Wakit Tama menace de reprendre avec la stratégie du début, qui consiste à marcher sans l’aval d’une autorité quelconque. “Dans un pays de droit, c’est simplement la déclaration pour une marche. Ce sont les animaux qui exigent une autorisation pour une marche”, s’emporte le Coordonnateur, Max Loalngar.
Ngarsounda Dounbé Narcisse, stagiaire